Impact environnemental de la sauvegarde externalisée
- décembre 8, 2022
- 10:54 am
- 1 minute
Le développement technologique fulgurant de ces dernières décennies engendre une industrialisation du traitement des données, impactant considérablement l’environnement. Les données, omniprésentes, se trouvent au cœur des activités de l’entreprise. La sauvegarde, c’est garantir l’activité et préserver le patrimoine informatique. C’est pourquoi il est important de considérer des solutions plus vertes pour la protection de vos données d’entreprise.
Pourquoi la sauvegarde externalisée est-elle importante ?
L’objectif d’une solution de sauvegare externalisée est de garantir la restauration de vos données informatiques en cas de problème (cyberattaques, incidents, incendie, inondation, vol ou maladresse des utilisateurs…).
Il est difficile de l’ignorer, les cyber-attaques gagnent du terrain en France et dans le monde et sont plus créatives que jamais. Pour lutter contre ce fléau, la sauvegarde de données apparait comme le dernier rempart. En 2021 c’est une entreprise sur cinq qui a été victime d’un ransomware. Les pirates informatiques volent les données et demandent une rançon en échange de la restauration de ces données. La France est d’ailleurs le pays le plus impacté en Europe avec pas moins d’une entreprise sur deux victimes d’une cyberattaque en 2021.
La menace n’est pas toujours extérieure, en effet une maladresse humaine ou encore un incident peuvent être à l’origine d’une perte informatique. Il est donc indispensable de sauvegarder vos données d’entreprise sur un cloud sécurisé.
Pour assurer ce service, les données présentes sur l’ensemble des ordinateurs et serveurs de l’entreprise sont transmises à un stockage dédié dans un cloud sécurisé. La décorrélation des données de votre activité, tant au niveau géographique que logique, permet, entre autres choses, de les protéger. Pour une entreprise, choisir un service de sauvegarde externalisée, outre l’utilisation d’un stockage cloud sécurisé, c’est un moyen efficace de déléguer sa sécurité à un tier.
Lorsque l’on évoque le cloud il n’y a pas de magie… mais simplement des datacenters hébergeant les données de sauvegarde. La question se pose donc de considérer son impact environnemental.
Quelles sont les impacts d'une sauvegarde externalisée sur l'environnement ?
Le secteur du numérique est de plus en plus pointé du doigt pour son impact environnemental. Accéder à internet, commander en ligne, poster sur les réseaux sociaux ou encore regarder des vidéos en streaming sont des actions ancrées dans nos habitudes. Pourtant nous connaissons mal leur impact sur l’environnement.
Les datacenters, également appelés centres de données, sont utilisés pour regrouper des ensembles de systèmes informatiques. Ces infrastructures sont considérées comme particulièrement polluantes : elles fonctionnent 24 heures sur 24 avec des systèmes de refroidissement énergivores (mais indispensables au fonctionnement des serveurs hébergés), le tout produisant des émissions de gaz à effet de serre. L’augmentation des données mondiales, liée à notre utilisation constante du numérique, engendre la multiplication des datacenters dans le monde impactant directement l’environnement.
Peut-on réellement blâmer les datacenters ? Ces infrastructures, certes polluantes, permettent le regroupement en un même lieu d’une quantité importante de données. Sans datacenter, les entreprises devraient stocker localement leurs données (et leurs sauvegardes, évidement). Cela aurait un impact environnemental autrement plus important :
- Chaque entreprise devrait assurer le refroidissement de ses serveurs, ce qui aurait un impact énergétique important. Les datacenter modernes sont conçus pour optimiser la consommation d’énergie liée au refroidissement des serveurs. Il existe d’ailleurs un indicateur le PUE qui permet d’évaluer leur efficacité énergétique : ce ratio représente l’énergie totale consommée par un datacenter divisé par celle utilisée uniquement par les équipements qu’il héberge (serveurs, stockage, réseau…).
- Le stockage des sauvegardes devrait être assuré par une machine présente dans l’entreprise ou idéalement deux pour des raisons de redondance. Imaginez le nombre de machines qu’il faudrait produire, renouveler, recycler et l’impact environnemental associé…
Indiscutablement les datacenters sont polluants, comme tout ce qui consomme de l’énergie. Mais à l’instar des transports en commun ou des logements collectifs, ils permettent une mutualisation des moyens bien plus vertueuse pour l’environnement que des moyens individuels.
Chez Arx One nous nous engageons pour un moindre impact !
Arx One Backup, pierre angulaire de notre service de sauvegarde externalisée, permet de sécuriser les données des entreprises utilisatrices. Les données de sauvegarde sont stockées dans deux datacenters en géo-redondance situés à Nantes et à Lyon.
Nous croyons en l’intérêt de cette mutualisation des services en datacenter car elle est plus efficace que la dispersion sur le plan énergétique mais aussi sur le plan de la disponibilité et la qualité du service.
Pour aller plus loin nous avons décidé d’utiliser des serveurs reconditionnés pour réduire notre empreinte carbone. Cela peut paraître anodin, mais l’empreinte carbone de la fabrication d’un serveur neuf correspond à celle de 70 années de son utilisation. Quand on sait que les serveurs achetés neufs sont renouvelés entre 3 et 5 années après leur achat, acheter du matériel reconditionné c’est réduire considérablement son impact environnemental. C’est pourquoi, depuis plusieurs années déjà, nous nous sommes engagés dans cette voie.
Responsabilité et sobriété numérique
Nous l’avons abordé plus haut, la sauvegarde des données en entreprise n’est pas une option. En partant de ce constat, il est important d’en considérer le sérieux (qui est essentiel pour le maintien de l’activité) mais aussi son impact. En fonction des contraintes techniques et fonctionnelles présentes chez les clients, le Cloud seul n’est pas toujours la solution : l’architecture du stockage des sauvegardes doit répondre aux besoins de l’entreprise et peut parfois nécessiter un premier niveau de stockage local. Mais il est important, pour des raisons de mutualisation (matériel et énergétique), de privilégier les sauvegardes externalisées aux sauvegardes locales. Dans la même logique, un cloud de proximité sera beaucoup plus intéressant qu’un stockage situé à l’autre bout du monde… car même dématérialisé, le transport des données à un coût énergétique !
Beaucoup de personnes travaillent à limiter notre impact environnemental au quotidien et (presque) tout le monde est conscient que c’est une démarche indispensable. Mais ce qui pollue le moins reste ce qui n’a pas été consommé !
Il est donc de notre devoir de nous poser les bonnes questions sur notre consommation de services numérique. Dans le cadre de la sauvegarde, une bonne gestion du cycle de vie des données en entreprise (Tri, archivage et pourquoi pas suppression…) peut réduire significativement le volume des données à sauvegarder, la facture associée et l’empreinte carbone !
Dans l’informatique comme ailleurs, il faut faire preuve de ce que l’on appelle le « bon sens » pour une consommation plus responsable.
D’une façon générale, un peu de sobriété numérique est à considérer… mais pourquoi se limiter au numérique ?
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