Créer une clé USB Clonezilla sous OS X

Tuto créer une clé USB Clonezilla sous OS X

Clonezilla est un utilitaire qui peut s’avérer très pratique pour créer des images disques de vos machines physiques. Cet article présente une méthode permettant de créer une clé USB bootable de Clonezilla depuis une machine sous OS X.

A propos de Clonezilla

Clonezilla est un outil OpenSource permettant de créer des images disques de systèmes informatiques, procédé également appelé clonage. Cet utilitaire est très souple car il est capable de lire une grande variété de systèmes de fichiers (est, reiserfs, FAT, NTFS, HFS+, UFS, VMFS…) et d’envoyer les données vers des disques locaux ou des partages réseau (NFS, CIFS, etc…).
Il est compatible avec les plateformes x86 et x64 et ne nécessite que 196 Mo de RAM pour fonctionner.
Clonezilla est disponible, entre autres, sous forme de clé USB amorçable, mais le site officiel ne présente pas de méthode pour en créer depuis OS X. Nous espérons humblement que cet article viendra combler ce manque !

Pré requis

Pour suivre la procédure ci-dessous, vous devez impérativement disposer des éléments suivants :

  • Une version stable de Clonezilla. Téléchargez la version ISO correspondant à votre plateforme cible.
  • Une clé USB d’une capacité minimum de 256 Mo
  • Une machine sous OS X avec port USB libre
  • Le mot de passe d’un compte ayant les droits administrateur (root) sur la machine OS X.

Procédure

Cette procédure ressemble par de nombreux points à celle que nous avons proposé pour créer une clé USB ESXi 4.1. N’hésitez pas à vous y reporter si certains points ne vous paraissent pas clairs !
Avant de procéder, assurez vous bien que votre clé USB ne contienne aucune donnée importante, car son contenu va être totalement effacé. Doit on encore vous rappeler de sauvegarder vos données ? 😉

 

1. Identification du disque USB

Lancez l’utilitaire disque de Mac OS. Si vous ne savez pas où le trouver, ouvrez une fenêtre du Finder puis appuyez simultanément sur cmd + shift + u. La liste des utilitaires systèmes, dont l’utilitaire de disque, se trouvera sous vos yeux.
Une fois l’utilitaire de disque lancé, sélectionnez le disque à utiliser. Attention, ne sélectionnez pas la ou les partitions du disque, mais bien le disque lui même.sauvegarde externalisée tarif

Ensuite, appuyez sur cmd + i. Vous louez également passer par le menu Fichier > Lire les informationssauvegarde en ligne tarif

Cette fenêtre d’informations vous permettra d’obtenir l’identifiant du disque.
Conservez bien cet identifiant de disque, il sera important pour la suite.
Fermez la fenêtre d’informations.

2. Démontage des partitions

Sélectionnez la ou les partitions du disque cible et éjectez les. Surtout n’éjectez pas le disque !sauvegarde externalisée tarif

Vous pouvez ensuite quitter l’utilitaire de disque

3. Copie de l’image disque

Copiez l’image disque (le fichier ISO) de Clonezilla à en emplacement facilement accessible depuis le terminal. Dans notre exemple, nous allons le copier à la racine du disque.

4. Copie sur la clé USB

Lancez le terminal. Si vous ne savez pas où le trouver, il est rangé avec les utilitaires systèmes comme l’utilitaire de disque. (nouvelle fenêtre du Finder puis cmd + shift + u).
Une fois le terminal démarré, nous allons utiliser la commande dd (comme Disk Dump) pour copier notre fichier iso vers notre disque/clé USB. La commande dd doit recevoir au moins deux paramètres :

  • if pour « Input File », ou le fichier source
  • of pour « Output File », ou le fichier de destination

Ici le fichier source est notre image iso et le fichier de destination sera l’identifiant du disque USB (dans notre cas, /dev/disk2)
Cette manipulation doit se faire avec les droits administrateurs à l’aide de la commande sudo.
Ce qui donnera la commande suivante :sudo dd if=/clonezilla-live-2.0.1-15-amd64.iso of=/dev/disk2Une fois la commande validée, vous devrez taper le mot de passe administrateur pour démarrer le travail.
La commande dd va s’exécuter et votre terminal n’aura pas l’air de donner signe de vie pendant un petit moment… c’est normal, il suffit d’être patient.
A la fin de l’opération, la commande dd renverra des statistiques sur le travail effectué :sudo dd if=/clonezilla-live-2.0.1-15-amd64.iso of=/dev/disk2 233472+0 records in 233472+0 records out 119537664 bytes transferred in 95.118282 secs (1256726 bytes/sec)Et voilà ! Vous pouvez éjecter votre clé et cloner des systèmes à votre guise !

Conclusion

Clonezilla est, malgré son ergonomie discutable, un utilitaire très pratique permettant de cloner efficacement des systèmes entiers. Il peut être très utile, en particulier sur des systèmes physiques (non virtuels, donc) pour maintenir une image système propre et facilement injectable.
En parallèle, cela vous laisse tout le loisir d’utiliser une solution de sauvegarde professionnelle comme la notre pour protéger les données, qui restent la raison d’être d’un système d’informations !

Activer SSH sur ESX 5.0

Sauvegarde de machines virtuelles VMWare

Afin d’ouvrir un peu votre ESX, il peut être ponctuellement utile de s’y connecter en SSH.
Jusqu’à peu, l’activation du SSH sur l’hyperviseur de VMWare relevait plus du hack qu’autre chose, mais depuis la version 5, les choses sont devenues très simples.

Procédure

Une fois votre ESXi 5 installé et le client vSphere à jour, lancez ce dernier. Une fois connecté, sélectionnez votre hôte dans l’inventaire et cliquez sur l’onglet configuration.

sauvegarde serveur

Cliquez sur le profil de sécurité (security profile), puis sur les propriétés qui se trouvent tout en haut à droite.

sauvegarde en ligne professionnelle

Une boite de dialogue avec les services disponibles va apparaître. Sélectionnez SSH puis cliquez sur option.

sauvegarde externe

Sélectionnez «Start and stop with host» si vous souhaitez que le service démarre automatiquement avec votre hyperviseur. Cliquez ensuite sur «Start» pour démarrer le service.

sauvegarde en ligne France

Et le tour est joué !

Vous pouvez vous connecter via SSH avec vos identifiants vSphere.
Sur OS X et Linux les clients SSH sont disponibles en standard via le terminal, sur Windows vous pouvez utilisez le célèbre Putty ou l’excellent XShell . Si vous souhaitez transférer des fichiers de ou vers votre ESX, nous vous recommandons vivement les logiciels Filezilla ou Transmit.

Datastore ESX sur partition NTFS

Sauvegarde de machines virtuelles VMWare

Si le système de fichiers VMFS vous paraît trop propriétaire pour y mettre vos précieuses machines virtuelles, sachez que vous pouvez créer vos datastores sur tout autre système de fichiers.

La problématique

VMFS est le système de fichiers natif d’ESX qui permet de stocker vos machines virtuelles. Il est aussi performant que souple mais totalement fermé et propriétaire.
Si cela vous ennuie, vous pouvez stocker vos VMs sur une autre machine avec un système de fichiers tiers et l’utiliser avec ESX via un simple partage de fichiers.
Nous avons même monté une maquette parfaitement fonctionnelle sur un disque NTFS.

Le matériel utilisé

Pour utiliser une partition NTFS comme datastore ESX, voici ce que nous avons utilisé :

  • Une machine sans disque exploitant ESXi embarqué sur une clé USB
  • Une machine «physique» sous Windows 2008R2 avec une grappe de disques RAID
  • Un switch gigabit et les câbles RJ-45

La mise en œuvre

La manipulation est extrêmement simple :
Pour commencer, nous avons crée un partage NFS sous Windows 2008 :

Sauvegarde de machines virtuelles

Puis, nous l’avons monté comme un Datastore dans ESXi :

Sauvegarde de machines virtuelles

Ensuite, et afin d’éprouver nos résultats avec des environnements divers, nous avons créé deux machines virtuelles différentes :

  • Linux Debian 5, version 64 bits, disque de 8 Go
  • Windows 7, version 64 bits, disque de 32 Go

Toutes deux sont hébergées dans le Datastore « 2008 » qui correspond au partage NFS mis en place sur le serveur Windows 2008 R2.
Une fois déployées, nous avons utilisé pleinement les machines virtuelles, les avons sauvegardées puis restaurées, le tout sans aucun problème ni difficulté !

Conclusion

Cette manipulation très simple nous a permis d’avoir directement la main sur nos machines virtuelles et surtout de nos affranchir du système propriétaire de VMWare.

A reproduire de toute urgence !

ESXi sur une clé USB

Sauvegarde de machines virtuelles VMWare

ESXi est un hyperviseur très léger. Il peut donc être pratique de l’installer sur une clé USB afin de n’utiliser ses disques que comme datastores.

Pré requis

Les manipulations du présent article ont été réalisées sur Mac OS X 10.6 (Snow Leopard). Sous Linux, les seuls points différents concernent la décompression des fichiers et le démontage des partition. Ces différences minimes mises à part, vous pourrez appliquer la procédure de la même façon.
Afin de mener à bien cette procédure, assurez vous d’avoir :

  • Une machine sous mac OS X avec un port USB disponible
  • Une clé USB avec 1 Go d’espace (elle sera complètement effacée)
  • Le fichier ISO d’ESXi 4.1 (téléchargeable gratuitement sur VMWare.com)

Image disque

Les installations d’ESX contiennent une image disque que nous allons « dumper » sur notre clé USB.
La première étape consiste donc à isoler et à copier cette image disque dans un endroit accessible :

  • Montez le fichier ISO de votre installation d’ESXi 4.1
  • Copiez le fichier « imagedd.bz2 » à la racine de votre disque.
  • Décompressez le. Vous allez obtenir un fichier « imagedd » d’environs 900 Mo.

Préparation de la clé USB

L’intégralité de la clé va être effacée. Veillez donc à bien sauvegarder vos données préalablement !

  • Connectez la clé USB à votre machine
  • Lancez l’utilitaire de disque livré avec le système (dans applications > utilitaires)
  • Démontez la partition de votre clé USB (clic droit sur le nom de la partition + démonter). Surtout, n’éjectez pas le disque !
  • Demandez les informations du disque (clic droit sur le disque, informations)
  • Notez l’identifiant du disque. Dans notre cas, c’est disk1.

Dump du fichier

Maintenant que le fichier source et la clé USB sont prêts, il ne reste plus qu’à faire le dump.

Lancez une fenêtre du terminal.
Assurez vous que votre fichier imagedd est bien à la racine de votre disque :Arxone:~ User$ cd /
Arxone:/ User$ ls -l
Si le fichier apparait bien dans la liste, nous sommes prêt à la dumper !
Tapez alors :Arxone:/ User$ dd if=imagedd of=/dev/disk1
1843200+0 records in
1843200+0 records out
943718400 bytes transferred in 406.336717 secs (2322503 bytes/sec)
Le paramètre if correspond au fichier à dumper (if : Input File) et of à la destination (Output File). Pour la destination, mettez le nom du disque tel que vous l’aviez repéré lors de la préparation de la clé USB.

Une fois l’opération achevée, votre clé USB sera découpée en 4 partitions.
Ejectez le tout, vous êtes prêt à booter sur votre clé USB !

Le mot de la fin

Clairement, cette procédure parait plus complexe qu’elle ne l’est vraiment !
Si vous souhaitez utiliser la version 5.0 d’ESXi (ou vSphere Hypervisor), sachez qu’elle intègre un installateur « intelligent ». Cela vous permet d’installer, ou de mettre à niveau votre hyperviseur, quel que soit le média sur lequel il est installé (disque dur ou clé USB). Plus de manipulations à réaliser, l’installateur s’occupe de tout, avec un assistant convivial !

Monter un disque externe sous Linux Debian

Tuto monter un disque externe sous Linux Debian

A la suite d’un de nos récents articles, qui expliquait comment installer les VMWare tools sous Linux / Debian, il nous a été demandé comment monter un disque USB sous Linux.

Identification du disque

Commencez par lister les disques présents sur la machine avant de connecter le disque USBdebian ~# fdisk -l
Disk /dev/sda: 10.7 GB, 10737418240 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 1305 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x0001177a
Device Boot Start End Blocks Id System
/dev/sda1 * 1 1246 10005504 83 Linux
/dev/sda2 1246 1306 477185 5 Extended
/dev/sda5 1246 1306 477184 82 Linux swap / Solaris
debian ~#
Connectez le disque à votre machine Linux Debian, puis listez à nouveau les disquesdebian ~# fdisk -l
Disk /dev/sda: 10.7 GB, 10737418240 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 1305 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x0001177a
Device Boot Start End Blocks Id System
/dev/sda1 * 1 1246 10005504 83 Linux
/dev/sda2 1246 1306 477185 5 Extended
/dev/sda5 1246 1306 477184 82 Linux swap / Solaris
Disk /dev/sdb: 80.0 GB, 80026361856 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 9729 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0xc5bbbf78
Device Boot Start End Blocks Id System
/dev/sdb1 1 9729 78148161 83 Linux
debian ~#

Montage du disque

Vous avez créé un répertoire « USB » à la racine de votre machine. Pour monter votre disque externe dans ce répertoire, deux possibilités s’offrent à vous :

Le montage avec spécification du point de montage : ce n’est pas très compliqué mais il faut spécifier la partition à monter et le répertoire cible où la monter.
Dans notre cas, cela donnerait ça :

debian /# mount /dev/sdb1 /USB
debian /#

Le montage avec modification du fichier fstab : l’idée est de ne plus avoir qu’à spécifier le nom de la partition à monter et qu’elle soit montée automatiquement toujours au même endroit. Ca tombe bien, le rôle du fichier fstab est de recenser les partitions et leurs points de montage associés.

Editons donc le fichier fstab avec notre éditeur de texte favoris (ici, nano) :# /etc/fstab: static file system information.
#
# Use ‘blkid’ to print the universally unique identifier for a
# device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices
# that works even if disks are added and removed. See fstab(5).
#
#
proc /proc proc defaults 0 0
# / was on /dev/sda1 during installation
UUID=990a9a0b-0855-4212-a4c9-bfda5c13107f / ext3 errors=remount-ro 0 1
# swap was on /dev/sda5 during installation
UUID=388cc568-eb9f-4b5a-a026-0803b3374c82 none swap sw 0 0
/dev/scd0 /media/cdrom0 udf,iso9660 user,noauto 0 0
/dev/fd0 /media/floppy0 auto rw,user,noauto 0 0
Il faut donc rajouter notre partition et le point de montage désiré à la fin de la liste :/dev/sdb1 /USB auto rw,user,noauto 0 0Ne vous préoccupez pas des options rajoutées après le point de montage, nous y reviendrons probablement dans un prochain article.

Une fois les modifications enregistrées, il vous suffit de demander le montage de la partition pour qu’elle soit automatiquement montée dans votre répertoire cible :debian /# mount /dev/sdb1
debian /#

Démontage

Une fois vos opérations terminées, vous pourrez alors démonter proprement le disque pour le débrancher :debian /# umount /dev/sdb1
debian /#

Disque USB sur machine virtuelle ESX

Sauvegarde de machines virtuelles VMWare

Quel utilisateur n’a jamais eu besoin de connecter un disque USB « physique » à une machine virtuelle ? Bonne nouvelle, il est possible, avec ESXi , d’interconnecter le monde physique et le monde virtuel !

Utilisation

Brancher un disque USB sur une machine virtuelle peut paraître une idée saugrenue, mais les usages en sont nombreux :

  • Charger / décharger les fichiers d’une VM
  • Copier des fichiers depuis / vers le Datastore
  • Etendre la capacité de stockage d’une VM, sans solliciter la baie
  • Faire une sauvegarde sur disque externe
  • Etc…

Bref, cette manipulation peut rendre de nombreux services.

Pré requis

Cet article, une fois n’est pas coutume, est plus un tutoriel qu’une information.
Par conséquent, voici les pré-requis nécessaires à la bonne réalisation des opérations :

  • Un serveur accessible physiquement
  • ESXi version 4.1
  • Les VMWare Tools installés dans la VM concernée
  • Et, bien évidement, un disque USB !

Procédure

Notre machine virtuelle de départ ne dispose que d’un unique disque dur local.

Sauvegarde de machines virtuelles

Connectez vous à votre client vSphere, et éditez les propriétés de votre machine virtuelle.

Disque USB sur machine virtuelle ESX

Ajoutez un nouveau périphérique

Choissez « USB Controller »

Disque USB sur machine virtuelle ESX

Il n’y a pas grand chose de configurable, donc cliquez sur « next », « next », puis « finish ».

Le contrôleur USB est ajouté à la liste des périphériques, ça avance !

Disque USB sur machine virtuelle ESX

A ce stade, il est impératif que le disque externe soit connecté à la machine physique exécutant l’hyperviseur.
Une fois les modifications de la machine virtuelle réalisées par ESXi, ajoutez un nouveau périphérique

Cette fois ci, choisissez « USB Device »

Disque USB sur machine virtuelle ESX

La seule option de la configuration concerne vMotion. Dans le cas de cet article, laissez la telle quelle. Cliquez sur « next » puis sur « finish ».

Patientez le temps que les modifications soient appliquées à la machine virtuelle, puis miraculeusement, votre disque va apparaitre dans les périphériques disponibles !

Disque USB sur machine virtuelle ESX
Sauvegarde de machines virtuelles

Nous avons testé cette manipulation avec plusieurs OS différents (Windows et Linux) et tout s’est parfaitement déroulé à chaque fois !

Installer les VMWare tools sous Debian

Sauvegarde de machines virtuelles VMWare

Installer les VMWare tools sous Windows, c’est l’enfance de l’art. L’installer sur un « base system » de Linux/Debian, ça ne s’invente pas forcément…

Objectif

L’objectif de cet article est donc de vous aider à installer les VMWare Tools et les entêtes du noyau (indispensables) sur un base system Debian. La procédure va se dérouler en deux temps :

  • L’installation des entêtes du noyau et d’un compilateur C
  • L’installation des VMWare Tools

Installation des entêtes

La première des choses à faire est mettre à jour le système et d’installer les différents composants (headers Linux) :

arxone ~# apt-get update
arxone ~# apt-get install autoconf automake binutils make psmisc
arxone ~# apt-get install cpp gcc-4.1

Jusque là, il suffit de tout valider, sans trop se poser de question. Maintenant il va falloir demander au système quelle est sa version afin d’installer les entêtes correspondants.arxone ~# uname -r
2.6.32-5-amd64
arxone ~# apt-get install linux-headers-2.6.32-5-amd64
C’est le résultat de la commande uname -r qui va définir le numéro de version à la fin de la commande apt-get install.
Enfin, il faut s’assurer que GCC pointe bien sur la version 4.1 du compilateurarxone ~# cd /usr/bin/
arxone /usr/bin# ll gcc*
-rwxr-xr-x 1 root root 222472 Apr 11 2010 gcc-4.1
-rwxr-xr-x 1 root root 239528 Sep 21 2010 gcc-4.3
-rwxr-xr-x 1 root root 16288 Apr 11 2010 gccbug-4.1
Le résultat de la dernière commande peut vous renvoyer trois résultats différents. GCC peut :

  • Pointer vers la bonne version du compilateur (gcc -> gcc4.1) : passez directement à l’installation des VMWare Tools
  • Pointer vers la mauvaise version du compilateur (gcc -> gcc4.3) : supprimez le à l’aide de la commande «rm gcc». Suivez ensuite la procédure pour créer le lien.
  • Ne pas apparaitre (comme dans la sortie ci-dessus) : il ne vous reste plus qu’à créer le lien.

Pour créer le lien vers la bonne version du compilateur, faire comme cela :arxone /usr/bin# ln -s gcc4.1 gcc
arxone /usr/bin# ll gcc*
lrwxrwxrwx 1 root root 6 Oct 12 21:32 gcc -> gcc4.1
-rwxr-xr-x 1 root root 222472 Apr 11 2010 gcc-4.1
-rwxr-xr-x 1 root root 239528 Sep 21 2010 gcc-4.3
-rwxr-xr-x 1 root root 16288 Apr 11 2010 gccbug-4.1
La première partie est achevée. Bonne nouvelle, c’était probablement la partie la plus compliquée !

Installation des VMWare Tools

Pour commencer, montez les VMWare Tools dans la machine virtuelle depuis vSphere Client

Sauvegarde de machines virtuelles

Connectez vous ensuite à la machine virtuelle et montez le CD :mount /dev/cdrom /media/cdromCréez un répertoire temporaire (ici temp)cd /
mkdir /temp
Copiez l’archive contenue dans le CD vers le répertoire temporaire, puis décompressez le tout :cd /media/cdrom
cp *.tar.gz /temp
cd /temp
tar zxf *.tar.gz
Lancez l’installation :cd vmware-tools-distrib
./vmware-install.pl
Si vous laissez tout par défaut (entrée à chaque question), l’installation va se dérouler toute seule.

Une fois l’installation achevée, nous allons supprimer tous les fichiers temporaires, et une fois n’est pas coutume sous Linux, redémarrer !cd /
rm -rv temp
reboot

Cet article est basé sur le très bon tutoriel proposé par Proxeem. Merci !